Les présidents Idris DEBY du Tchad et Dénis SASSOU NGUESSO du Congo Brazzaville ont eu ,en privé , un tête avec leur homologue de République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi.Selon notre source, les deux hommes ont conseillé Monsieur Tshisekedi d’éviter d’engager un bras de fer inutile au sommet de l’Etat et de ne pas sous-estimer Monsieur Joseph Kabila, ancien président de la RDC qui dirige actuellement la plateforme politique qui a la majorité à l’assemblée nationale et au sénat.
Selon notre source, Idris DEBY aurait insisté sur le fait que « malgré son silence légendaire, Joseph Kabila n’est pas à considérer comme faible, même après avoir quitté les affaires. Au contraire. Le malmener dans le contexte politique du Congo peut s’avérer suicidaire, car jusqu’à preuve du contraire, il est capable d’un feu dévorant dont les conséquences sont incalculables dans un pays qui a besoin de tout consolider pour sa bonne marche ».
Selon Sassou et Deby, toutes les forces en jeu jouent en faveur de Joseph Kabila qui continue de bénéficier du total soutien de Moscou, de Pékin, de certains américains dont l’influence est très significative et de toute la région, la SADC notamment.
« Dialoguez le plus possible pour éviter de conduire la nation au suicide collectif » a dit D. Sassou Nguesso qui a rappelé à Félix Tshisekedi sa propre histoire avec Pascal Lissouba . Et a renchéri en demandant au président RD congolais de ne pas croire naïvement au jeu hypocrite des américains qui ne sont amis de personne et qui ne jurent que pour leurs intérêts.
Des sources concordantes indiquent par ailleurs que l’ancien président Kabila qui bénéficie du soutien du Russe Vladimir POUTINE et de plusieurs autres Chefs d’Etats de la région a commencé une série de constitution dans sa plate-forme politique, le Front Commun pour le Congo, après que son partenaire Tshisekedi ait annoncé vouloir refaire la majorité. Ce dernier accuse le FCC de Kabila de bloquer constamment son action. Le camp Kabila quant à lui accuse Monsieur Tshisekedi de violer intentionnellement la constitution de façon répétitive. Le noeud de problème reste la nomination , par ordonnance présidentielle, des juges à la cour constitutionnelle sans le contreseing du premier ministre et l’organisation de leur prestation de serment par un forcing sans le parlement qui continue de les rejeter. Une violation de la constitution, selon les sociétaires du FCC.
Notre source renseigne qu’ayant remercié ses homologues, le président congolais Félix Tshisekedi a promis de revenir à eux après avoir consulté ses proches collaborateurs.
Acturdc.com