La situation sécuritaire dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) continue de susciter des réactions internationales et des initiatives diplomatiques. Alors que les combats se poursuivent à Goma entre les FARDC et les rebelles du M23, appuyés par des troupes rwandaises, plusieurs acteurs internationaux se sont exprimés sur cette crise.
En Europe, le ministre belge des Affaires étrangères, Bernard Quintin, a fermement condamné l’invasion de la RDC et l’attaque contre la ville de Goma par les rebelles du M23, avec l’appui de l’armée rwandaise. Dans un message publié sur son compte X, il a déclaré :
« La prise de Goma est une violation supplémentaire et inacceptable de l’intégrité territoriale de la RDC et du cessez-le-feu de Luanda. Les mots seuls n’ont pas suffi. Nous devons agir pour que soit respecté et préservé le droit international. »
Sur la même lancée, le président mauritanien, Mohamed Cheikh El Ghazouani, président en exercice de l’Union africaine, s’est également exprimé via son compte X :
« Je suis gravement préoccupé par l’évolution de la situation à l’Est de la République démocratique du Congo. J’appelle instamment au respect du droit international humanitaire, à l’arrêt immédiat des hostilités et à la reprise des négociations ».
Face à la gravité de la situation, le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine a annoncé la tenue d’une session d’urgence ce mardi 28 janvier pour aborder la crise dans l’Est de la RDC. Cette information a été confirmée lundi à l’Agence France-Presse par l’organisation panafricaine.
Pour sa part, Tina Salama, porte-parole du président Félix Tshisekedi, a déclaré lundi 27 janvier à l’Agence congolaise de presse que la participation du chef de l’État congolais à un sommet extraordinaire d’urgence sur la situation dans l’Est de la RDC, initié par le président kényan William Ruto, « n’est pas encore à l’ordre du jour ».
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