Crimes contre l’humanité : Eccha RDC plaide pour l’érection d’un tribunal international en RDC

Compte tenu de l’impasse sociopolitique qui prévaut en République Démocratique du Congo en cette situation d’incertitude sanitaire qui ravage le monde, le mouvement citoyen ECCHA-RDC est très préoccupé par les faits funestes et exécrables qui s’observent suite aux attitudes néfastes des acteurs politiques véreux qui freinent le développement du pays.

En effet, ECCHA-RDC note qu’en dépit de la lueur d’espoir que ravivait l’alternance politique, la situation socio-économique se dégrade de plus en plus suite à l’incapacité notoire de la coalition FCC-CACH d’harmoniser l’espace politique. La coalition sus évoquée fait montre des spectacles tels sont des combats dans un cirque à des fins personnelles dont le peuple est forcément victime.

Après diverses considérations, ECCHA-RDC constate que Monsieur Joseph Kabila ayant brillé par la prédation politique et économique durant son régime, instrumentalise par horreur les institutions législatives nationales et provinciales, le gouvernement central, les gouvernements provinciaux, les mandataires de l’Etat et l’économie nationale du pays.

Pour rappel, ECCHA-RDC souligne que les anti-valeurs constituant l’impunité durant le régime précèdent devraient être réparé par l’effectivité de la restauration d’un état de droit par l’actuel régime au pouvoir dont :

1. La répression tyrannique et criminelle des adeptes de Bundu Dia Kongo et de Kamwena Nsapu, des citoyens éveillés membres des organisations de la société civile ou des partis politiques et des mouvements citoyens, de deux experts des Nations-Unies au Kasaï, des Kuluna et des citoyens lambdas par la Police, les FARDC, l’ANR, la DEMIAP et la Garde Républicaine ;

2. Les présumées implications telles que l’attestent plusieurs rapports des Nations-Unies de Monsieur Joseph Kabila et plusieurs Officiers Supérieurs des FARDC, DEMIAP et ANR dans l’envahissement Ougandais, Rwandais et Burundais dont plusieurs groupes rebelles (CNDP, FDLR, M23, ADF et autres) ont commis et commettent jusqu’à ces jours des massacres et crimes récurrents tuant des millions des congolais et compromettant notre souveraineté ;

3. Les présumés crimes économiques misent en évidence par les enquêtes publiées par l’Agence Bloomberg et le Magazine People With Money indiquant que Monsieur Joseph Kabila serait propriétaire réelle d’au moins 70 entreprises dans divers secteurs : minier, agricole, pétrolier, banque, hôtellerie, agence de voyage et produits pharmaceutiques tenus par ses proches et membres de sa famille. En outre, elles renseignent que Monsieur Joseph Kabila aurait amassé de son entrepreneuriat mal acquis une fortune d’au moins 75 millions$ entre avril 2019 et avril 2020, soit une hausse de 40 millions$ par rapport à l’année précédente hormis, au moins 163 permis miniers et des diamants probablement illégaux et plusieurs fortunes en compte offshore révélés par Panama Papers ;

4. Monsieur Joseph Kabila serait organisé avec ses proches d’établir la loi n°18/021 du 26 juillet 2018 portant statut et avantages aux anciens présidents, une loi que ECCHA-RDC qualifie d’inconstitutionnelle, injuste et incommode aux instruments juridiques internationaux ratifiés par la République, en vue de couvrir des probantes poursuites judiciaires et de s’enrichir largement au détriment de la population meurtrie dans la misère aiguë.

Eu égard à ce qui précède, prenant en témoin l’opinion tant nationale qu’internationale et s’obstinant au changement intégral par la reprogrammation de l’homme congolais, ECCHA-RDC souligne ce qui suit :

1. Tout en exhortant le Conseil d’Etat, la Cour Constitutionnelle et la Cour de Cassation à œuvrer contre l’impunité sus évoquée, ECCHA-RDC envisage saisir par plainte ou dénonciation les juridictions compétentes tant nationales qu’internationales contre Monsieur Joseph Kabila et consorts pour que justice soit faite au regard des faits sus élucidés ;

2. ECCHA-RDC convie tous les congolais à l’unisson pour rendre inexorable la rédevabilité des autorités politico-administratives et des mandataires de l’Etat, la bonne gouvernance, la démocratie, l’état de droit et l’amélioration significative des conditions des vies de la population par l’actuel régime ;

3. ECCHA-RDC exhorte le Président de la République à l’accomplissement de ses promesses électorales relatives à l’éradication de la pauvreté, l’instauration effective de la paix sur toute l’étendue du territoire nationale, l’accès à un bon système de santé et l’épanouissement de la jeunesse (etc) qui tardent à s’accomplir et pourtant, la population croupie sensiblement dans la misère inhumaine et l’occupation du pays par des forces négatives étrangères et locales ;

4. ECCHA-RDC convie le Président de la République et la Communauté Internationale à concourir incessamment à la mise en place d’un Tribunal International Spécial devant statuer sur tous les crimes contre l’humanité et les différentes violations graves des droits de l’Homme commis en République Démocratique du Congo depuis 1997 jusqu’à nos jours conclut la déclaration.

Dan Zeng / Acturdc.com

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