Le président de la Fédération congolaise de football association (FECOFA) s’est livré à la presse le lundi 17 juin autour de la santé des Léopards à quatre jours de leur entrée en lice pour la CAN 2019.
Le stage de préparation des Léopards à Marbella, en Espagne, est le meilleur depuis 15 ans, a estimé le président de la Fédération congolaise de football association (FECOFA), Constant Omari Selemani, au cours d’un point de presse tenu au siège de cette entité sportive, dans la commune de la Gombe, en présence du ministre ai des Sports et Loisirs, Jean Pierre Lisanga Bonganga et du président du Comité Olympique Congolais (COC), Amos Mbayo Kitenge.
Les Léopards se sont préparés dans les meilleures conditions possibles et tous les moyens matériels et financiers ont été mis à leur disposition par le gouvernement, a affirmé le numéro un de l’organe faîtier du football national, avant de soutenir qu’aucun joueur ne peut se perdre car le chef de l’Etat a honoré sa promesse, aux joueurs maintenant de faire leur part.
« La présence du ministre des Sports et du président du Comité olympique dans la salle de conférences prouve du reste le bon climat qui règne entre les trois institutions et la FECOFA, a-t-il précisé. Nous en profitons pour lancer un appel pour que la presse nous emboite le pas au lieu de semer le doute dans les esprits avec des articles qui démobilisent »
Et d’ajouter : « Vous vous rappellerez de notre victoire finale au Rwanda pour laquelle nous nous étions tous mobilisés en regardant dans la même direction et nous avons gagné le trophée. »
Le président de la FECOFA est revenu sur le cas Imbula. « Nous ne pouvons plus rien faire pour lui, il attendra les échéances futures, nous voulions qu’il joue la CAN Egypte 2019 mais sa validation à la FIFA est venue juste un jour après la publication de la liste par le sélectionneur national », a-t-il indiqué.
Pour qu’il soit récupéré sur la liste, il va falloir qu’un joueur tombe malade, le staff médicale présente le dossier à la commission médicale de la CAF (Confédération Africaine de football) et celle-ci donne l’aval pour que le joueur soit remplacé, a-t-il envisagé comme possibilité pour recourir maintenant à ses services.
« En ma qualité de membre du comité exécutif de la FIFA et 2ème vice -président de la CAF, je dois faire respecter la réglementation, d’ailleurs si un tel cas est en train d’être traité, je dois quitter la salle pour ne pas être juge et partie », a précisé Constant Omari.
S’agissant du cas Bolasie, il a déclaré que le joueur n’a jamais été chassé par l’entraîneur Florent Ibenge mais qu’il a plutôt été boudé par ses collègues pour avoir regagné le lieu du stage en retard alors qu’il était là même en Espagne, avec sa famille.
« Saisi par l’entraîneur, nous avions mis de l’ordre et ses amis ont accepté ses excuses, il a même été bleui par ses coéquipiers et les choses sont revenues à la normale », a-t-il conclu.
ACP