CENI : Simon Kimbangu sort du silence

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Simon Kimbangu Kiangani, chef spirituel de l’Eglise kimbanguiste, vient de lever l’équivoque sur le statut de Denis Kadima, candidat de six églises de réveil à la présidence de la Ceni (Commission Electorale Nationale Indépendante). Alors que la polémique commençait à enfler au sujet de son appartenance à la confession religieuse sus évoquée, c’est son numéro un en personne qui est sorti du mutisme, à partir de Nkamba Jérusalem, pour le reconnaître publiquement comme un de ses fidèles.

La sortie publique de Simon Kimbangu Kiangani apporte du coup des réponses à certaines zones d’ombres sciemment entretenues par certaines forces politiques et sociales au sujet d’un technocrate ayant pourtant un solide ancrage dans les questions électorales.

La prise de position du petit-fils du prophète Simon Kimbangu se veut notamment un démenti aux insinuations prêtant au Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi, et au président de l’Assemblée Nationale, Christophe Mboso, le parrainage de la candidature de Denis Kadima.

S’agissant de l’interrogation relative à l’identité de la personne ou morale ayant demandé aux Kimbanguistes de présenter un candidat à la présidence de la Ceni, on semble oublier qu’il y a eu un appel à candidatures lancé par la sous-composante « Confessions religieuses » à l’intention des personnalités de la Société civile désireuses de succéder à Corneille Nangaa à la tête de cette institution d’appui à la démocratie.

Il sied de rappeler, à ce sujet, qu’un critérium avait été défini à l’intention des prétendants au poste. On devrait se souvenir aussi que lors de leurs concertations au Centre Interdiocésain, à l’appel de Mgr Utembi, « président » de leur sous-composante, les représentants des confessions religieuses avaient procédé à l’élimination des candidats qui ne répondaient au critérium, pour retenir pour la « finale » que deux technocrates, Denis Kadima (Eglise Kimbanguiste) et Ebotoko (Eglise Catholique). Tout le monde connaît la suite avec le vote majoritaire de six églises de réveil en faveur du candidat de l’Eglise kimbanguiste.

Nombre d’observateurs pensent que la validation de la candidature de Denis Kadima par Simon Kimbangu Kiangani a clos le débat sur son choix. Car, dans l’hypothèse d’un désaveu provenant de la haute hiérarchie de l’Eglise Kimbanguiste, on allait assister au retour à la case-départ, avec toutes les conséquences que chacun peut imaginer pour la suite des événements.

Il y a lieu de rappeler que le grand obstacle à l’endossement de la candidature de Ronsard Malonda à l’Assemblée nationale, l’année dernière, se situait au niveau de son désaveu par l’Eglise kimbanguiste, ce qui avait conféré au forcing du FCC (Front Commun pour le Congo), le caractère d’une démarche frauduleuse.

Depuis que les «six» confessions religieuses ayant retenu Denis Kadima comme leur favori pour la présidence de la Ceni, de nombreuses voix s’élèvent pour demander à la Commission paritaire de déposer son rapport de travail sur la table du président de l’Assemblée Nationale, de façon que sa plénière mette, une bonne fois pour toutes, un terme au feuilleton du futur président de la centrale électorale.

Le Phare via Acturdc.com

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