Dans une déclaration politique faite ce vendredi 30 juillet 2021, le parti politique Ensemble pour la République de Moïse Katumbi dit prendre acte de l’absence, à cette heure, de consensus au sein de la société civile, en particulier au niveau des confessions religieuses tout en condamnant fermement « les pressions, intimidations et menaces », dont celles-ci ont, de leur propre aveu, fait l’objet.
Par ailleurs, la direction politique d’« Ensemble pour la République » constate le fait qu’au sein de la majorité dite de l’Union Sacrée de la Nation, à laquelle il appartient, les groupes parlementaires MS G7 et AMK & Alliés, 2ème et le 4ème en importance numérique à l’Assemblée nationale, et donc bien qualifiés pour présenter des candidats à la CENI et au Bureau de celle-ci, ont écrit au président de l’Assemblée nationale pour proposer un schéma, transparent et non arbitraire, de désignation des membres de cette composante.
« Or, ce courrier, n’a reçu à ce jour aucune réponse. A l’évidence, certains ont entrepris de confisquer le processus électoral en 2023. Ce qui passe notamment par le verrouillage de la composition de la CENI« , lit-on dans cette déclaration.
Pourtant, la nécessité de réformer le cycle électoral 2018-2023, poursuit Ensemble pour la République, est très largement reconnue, y compris par le président Félix Tshisekedi lui-même.
« Ne nous voilons pas la face. Vous et moi, nous sommes conscients qu’il y a des choses qui ont choqué la conscience collective. Et que nous devons absolument corriger », avait déclaré le chef de l’État dans son discours du 13 décembre 2019 sur l’Etat de la nation, rappelle le parti de Katumbi.
Ensemble pour la République dit se reconnaître totalement dans cette déclaration et reste déterminé à défendre par tous les moyens le bien commun.
« Hélas, la tournure récente des événements ne nous incite pas à l’optimisme. Elle porte en effet, en germe, la promesse d’un nouveau chaos électoral. Un de plus. Un de trop« , déplore Ensemble pour la République.
Dans la foulée, Ensemble pour la République prévient qu’il refusera, dans ces conditions, de désigner le moindre candidat à la CENI.
II dit joindre de ce fait, sa voix à celles des forces sociales et politiques qui exhortent les autorités à un esprit d’ouverture en vue d’un réel et sincère consensus national, condition sine qua non à un processus électoral véritablement apaisé, crédible, transparent, inclusif et dans le respect des échéances constitutionnelles.
7ur7.cd