Deux jours après le bilan officiel provisoire sur les événements malheureux survenus à la prison centrale de Makala, la CENCO -Conférence épiscopale nationale du Congo- déclare, ce mercredi 4 septembre, qu’il est plus que déplorable de devoir compter chaque jour des morts, de suite des attaques et bavures des forces de l’ordre et de sécurité, d’une part, et, de l’autre, de la négligence de service de l’État.
Le président de la CENCO, l’archevêque de Lubumbashi, Monseigneur Fulgence Muteba a, partant des massacres de Wazalendo par la Garde républicaine à Goma dans la province du Nord-Kivu, des jeunes du mouvement religieux Mbidi à Kilwa, dans le Haut- Katanga, et autres événements malheureux qui endeuillent la nation congolaise, conclu que ces phénomènes sont malheureusement la pointe de l’iceberg qui cache un drame plus profond, qui est la négligence coupable, la légèreté et la corruption dans le système judiciaire, le non-respect de la vie humaine ainsi que la mauvaise gouvernance.
C’est ainsi que, au regard du caractère sacré que revêt la vie humaine y compris les prisonniers, il a, au nom de la CENCO, exhorté la Justice congolaise au respect des droits des justiciables et des procédures qui réglementent les arrestations.
« Nous invitons ainsi le gouvernement à honorer ses propres engagements, surtout pour ce qui est de la construction de nouvelles prisons » a-t-il dit.
Avant de demander aux forces de l’ordre et de sécurité censées protéger la population, de se ressaisir et ne pas être ses propres bourreaux.
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