Le cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa a, lors de l’ordination épiscopale de trois évêques auxiliaires de Kinshasa, ce samedi 10 octobre, répondu à ses détracteurs par rapport au dossier “Écoles catholiques, enseignants catholiques”.
Des propos qui avaient soulevé des réactions contre cette déclaration du prélat catholique. Mais de son côté, l’archevêque de Kinshasa ne pense plus reculer face aux réactions qui fusent de partout.
Il pense, dur comme fer, que les intérêts catholiques ne sont pas négociables même face aux insultes ou humiliations.
“Ne jamais négocier les intérêts de l’église catholique, même s’il faut pour cela passer par des humiliations, des médisances, des insultes, des persécutions”, a dit l’Archevêque métropolitain de Kinshasa dans son homélie de samedi.
Face aux propos du premier ministre qui a pris part à cette messe et s’adressant au cardinal : “Nous continuons à vous appeler Tata Cardinal même quand vous nous critiquez sévèrement”, Fridolin cardinal Ambongo a répondu qu’en réalité, “on ne se querelle pas. Le pasteur hausse le ton à cause de la souffrance du peuple. Nous sommes tous passionnés pour la cause d’un même peuple”.
Aux évêques auxiliaires ordonnés, le prélat catholique les a appelé à être attentifs aux cris et gémissements du peuple de Dieu.
“Le peuple pour qui vous êtes constitués pasteurs, est un peuple profondément meurtri par la situation dramatique du pays. C’est un peuple au bord du désespoir. Je vous exhorte ses cris et ses gémissements”.
Signalons que, le Chef de l’État, représenté par son Directeur de cabinet ai, Eberande Kolongele, avait offert trois véhicules neufs aux trois nouveaux évêques ordonnés.
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