En course pour l’organisation de la CAN 2025, le Maroc fait face à la rude concurrence de son homologue algérien. Pour le moment, la CAF hésite entre les deux pays, les critères dépassant les simples considérations sportives. Sur la scène continentale, le pays du roi Mohamed VI tient une longueur d’avance tant ses clubs, son équipe nationale et son modèle de structuration font du Maroc un des leaders sportifs en Afrique.
Pour Christian Nsengi Biembe, ancien sélectionneur de la RDC (2019-2021), cette réussite du « modèle marocain » est d’abord due à un investissement national dans le sport. « Ils ont récupéré toutes les ressources humaines, les entraîneurs diplômés et tout, pour aller au sein du centre Mohamed VI. Ils sont payés à l’heure et à temps, famille et tout, des gens qui sont venus de France, d’Angleterre, de Hollande, etc. » analyse M. Nsengi.
« L’État a mis de l’argent, et au niveau des formateurs, ils sont tous bien, il n’y a personne qui se plaint à ce niveau-là. Qu’est-ce qui arrive ? Ils sont dans le carré final du mondial » rappelle Christian Nsengi. Le Maroc a été le premier pays africain à disputer une demi-finale de Coupe du monde lors de l’édition dernière au Qatar « c’est une récompense », a-t-il ajouté.
Pour l’actuel directeur du centre de formation de Molenbeek, la RDC doit arriver à ce stade de structuration pour espérer sortir de son marasme sportif. « C’est à cela qu’on doit arriver à faire au Congo. On est capables de le faire si on va tous dans le même sens, en rénovant les infrastructures, payant les formateurs et en formant les jeunes », a précisé M. Nsengi./footrdc.com