Le sénateur Augustin Matata Ponyo se dit victime des menaces à cause de son refus de répondre à un mandat de comparution sur le dossier de détournement des fonds alloués au programme du parc agro-industriel de Bukanga Lonzo.
L’ancien premier ministre fait savoir en même temps que sa résidence a été violée par des éléments de la Police nationale congolaise (PNC).
« Ma residence vient d’être violee par une dizaine de policiers dirigés par un Général. La porte de ma chambre où j’étais couché en repos médical a été cassée et j’ai été menacé pour avoir refusé de répondre à un mandat de comparution illégal sur le dossier BukangaLonzo », indique-t-il sur son compte Twitter.
Augustin Matata Ponyo est accusé d’avoir commis, en tant que premier ministre, des faits de détournement des deniers publics alloués au programme du parc agro-industriel de Bukanga Lonzo situé dans la province du Kwango.
Augustin Matata Ponyo avait fait savoir son refus de répondre à un quelconque mandat sur dossier, conformément au rejet par l’Assemblée plénière du Sénat de la demande d’autorisation des poursuites sollicitée par le procureur général près la Cour constitutionnelle pour répondre sur le sujet du détournement à Bukanga Lonzo.
Cependant, la justice se repose sur la levée des immunités approuvée par le bureau du Sénat à la suite d’un autre réquisitoire du procureur général près la Cour constitutionnelle sollicitant d’entendre Augustin Matata sur le détournement des fonds d’indemnisation des victimes de la zaïrianisation. Dossier pour lequel la justice avait déclaré la main levée après que l’ancien premier ministre a été placé sous mandat d’arrêt provisoire et assigné à résidence surveillée.
Actu30.cd