Un confrère fait état, dans sa livraison du lundi 30 octobre, d’un malaise Chez Tshibala. En réalité, ceux qui l’ont placé à la Primature cherchent à le faire partir de là. Ils croyaient bien mettre fin à la crise politique en tripatouillant l’Accord de la Saint Sylvestre avec le concours des dissidents du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement qui, au finish, ne représentent que l’ombre d’eux-mêmes. Voilà qu’ils n’étaient même pas approchés par l’Emissaire du Président Trump en séjour la semaine dernière en République démocratique du Congo.
En réalité, Michel Somwe a été imposé comme Directeur de cabinet de Bruno Tshibala Nzenzhe. Par conséquent, le premier cité n’a pas tellement de compte à rendre au second, si ce n’est qu’à son mentor qui tient aussi à domestiquer le CNSA. Même le Dircaba lui a été aussi imposé.
C’est Katebe Katoto qui a placé Mutombo Kupa à défaut d’un autre kasaïen qui a évité de faire le déplacement de Kinshasa en provenance de Bruxelles. C’est au niveau des conseillers que Bruno Tshibala a pu glisser ses hommes qui étaient avec lui quand il les réunissait, avant la mort d’Etienne Tshisekedi, dans un bureau à Limete, vers l’ancienne parcelle occupée par l’Eglise Amen de Léopold Mutombo Kalombo.
Même au niveau des postes ministériels, ce sont des personnes en provenance de sa famille politique qui lui ont été imposées. Joseph Kapika se retrouve Ministre d’Etat en charge de l’Economie grâce à Azarias Ruberwa Manywa, avec lequel il était en contact dans le cadre de l’ASAD (Alliance pour la sauvegarde du Dialogue) comme délégué de l’UDPS. Jean-Pierre Lisanga Bonganga se retrouve là par son attitude de girouette. Emery Okundji a été servi par son frère, aujourd’hui abandonné après avoir servi une cause perdue.
La brouille entre le Dircab et le Conseiller politique du Premier ministre en charge des PME et PMI est annonciatrice du départ de Tshibala de l’Hôtel du Gouvernement. Son départ peut être aussi obtenu du côté d’autres ministres qui cherchent à le désavouer. Arrivés au gouvernement par la volonté de la Majorité, ils ne peuvent qu’exécuter sans désemparer la besogne.
Déjà, apprend-t-on, plusieurs ministres seraient prêts à rendre le tablier, dont le patron du Commerce extérieur, Jean-Lucien Bussa Tongba. C’est regrettable pour des dirigeants de cette trempe, de se faire embarquer comme de petits enfants dans une aventure politique suicidaire, sans lendemain, susceptible de mettre définitivement un terme à leur carrière.
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