La cheffe de la Mission de l’organisation des Nations-Unies pour la Stabilisation du Congo (MONUSCO), Bintou Keita, est arrivée ce lundi 29 août à Beni, en province du Nord-Kivu dans l’Est de la République démocratique du Congo.
Dans son adresse à la presse locale, la représentante spéciale du secrétaire général des Nations-Unies en RDC, a déploré les manifestations anti-MONUSCO qui ont été vécues ces dernières semaines au Nord-Kivu. Elle estime que ces hostilités ont eu un impact négatif sur la capacité de travail des agents du système des Nations-Unies.
« Au vu de l’hostilité qu’il y a été une constante pendant plusieurs semaines et la continuation des menaces sur les réseaux sociaux, je pense que en tant que agent habilité pour la sûreté et la sécurité, c’est important d’être prudent dans le retour à des activités en sachant que l’impact de la situation qui a été vécue a été traumatisante non seulement pour la population elle-même, mais aussi pour les personnes qui travaillent au sein de la mission. Cette situation d’hostilité a impacté et affecté la capacité de l’ensemble du système des Nations-Unies que ça soit les acteurs du développement ou des acteurs humanitaires à pouvoir faire leur travail de façon appropriée », a-t-elle déclaré au micro tendu par 7SUR7.CD.
Dans la semaine du 25 au 31 juillet dernier, une trentaine de civils et trois casques bleus ont été tués dans plusieurs villes de l’Est de la RDC touchées par ces violentes manifestations. Les manifestants qui ont aussi pillé et vandalisé les installations onusiennes, exigent le départ de la MONUSCO accusée d’avoir failli à sa missison de stabiliser le Congo, particulièrement sa partie Est minée par des groupes armés.
7sur7.cd