Le milieu de terrain des Léopards, Noah Sadiki n’a plus jamais été le même après son voyage en RDC à l’âge de 8 ans. Dans une déclaration face à la presse ce 18 avril, le crack de Saint-Gilloise d’habitude sombre sur sa vie extra-sportive, a indiqué que ce retour aux sources lui avait permis de réaliser l’excellente qualité de vie qu’il vivait en Belgique.
« La première fois que j’y suis allé, j’avais 8 ans. J’ai vu des choses très différentes de ce que je connaissais en Belgique. Je me souviens avoir pleuré dans les bras de ma mère car je venais de voir un soldat avec une arme», s’est confié Noah Sadiki. Le voyage en RDC était un point de déclic pour le jeune garçon de l’époque. « Ce premier voyage m’a beaucoup touché. En rentrant, je me suis dit que je grandissais dans le luxe», a-t-il précisé.
L’international congolais pris dans un long voyage intérieur personnel, voit désormais le monde comme une arène dont le vortex libérateur mérite d’être maîtrisé. « Nous grandissons souvent en étant très dur envers nos parents pour des choses qui n’en valent pas la peine. Il faut sortir de ce monde extérieur du quotidien pour comprendre la vie », a-t-il lâché.
Le joueur international congolais, est aujourd’hui très attaché à la RDC et à la sélection. « La RDC est mon pays», conclu t-il.
Gaël Hombo
