Au Symposium de Cracovie, Katumbi accuse Kinshasa de vouloir l’écarter de la présidentielle parce que son père est juif

Alors que les échéances électorales approchent à grand pas, le désir ardent du président de l’Ensemble pour la République Moïse Katumbi de briguer la magistrature suprême devient beaucoup plus évident. Conscient d’avoir l’appui du peuple congolais avec lui, il craint d’en être empêché, du fait que son père est juif.

En Pologne, devant 160 ministres, parlementaires et des diplomates présents au Symposium de Cracovie, l’ancien gouverneur du Katanga n’a pas caché son inquiétude. Moïse Katumbi s’est présenté comme « victime de l’antisémitisme politique » en RDC.

« En 2019, je suis rentré au pays et vous avez vu combien de millions des gens m’ont accueilli à cause du travail que j’ai abattu dans ce pays », a-t-il rappelé.

« Mais, maintenant que nous nous approchons des élections (de 2023), ils veulent m’écarter de la course (à la présidence), en utilisant l’argument que mon père est juif, et que je ne serais pas loyal à mon pays », a dénoncé Moïse Katumbi.

il s’y est de noter que la proposition Noël Tshiani ne cesse de produire d’effets sur la scène politique congolaise d’une part et internationale de l’autre. Moïse Katumbi issu d’un père juif, continue à considérer la loi Tshiani comme une menace pour sa candidature à la présidentielle. D’après ce projet de loi déposé à l’Assemblée Nationale, certaines fonctions régaliennes comme la présidence de la République, ne peuvent être exercées que par les congolais (100 %) de père et de mère.

Gaël Hombo/acturdc.com

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