Les députés du PPRD s’opposent à l’ordre du jour proposé par le bureau d’âge, à l’ouverture mardi 5 janvier de la session extraordinaire à l’Assemblée nationale. En plus de la poursuite de l’examen des pétitions contre les membres du Bureau Mabunda et le processus d’installation du prochain bureau, cette session programme aussi d’examiner une loi de ratification et d’assurer le contrôle parlementaire.
Ces deux derniers points inscrits à l’ordre du jour sont fortement contestés par les députés du PPRD dans la salle de plénière.
Juste au moment où le rapporteur du bureau d’âge annonçait les points à examiner au cours de cette session extraordinaire, le président du groupe parlementaire PPRD, Didier Manara soutenu par plusieurs de ses collègues ont exprimé une radicale opposition face à cet ordre du jour.
Pour le PPRD, le Bureau d’âge ne peut aller au-delà du pouvoir lui attribué par la Cour constitutionnelle.
Le député Fidèle Likinda estime que le contrôle parlementaire et l’examen de loi de ratification ne peuvent pas être examinés par un bureau d’âge.
En réaction, l’UDPS estime que les députés du PPRD ont une grande confusion sur les textes de la République. Le député André Mbata de l’UDPS invite le PPRD à saisir la Cour constitutionnelle.
En effet, estime l’UDPS, le PPRD s’oppose au contrôle parlementaire pour empêcher le Parlement de destituer gouvernement Ilunga par une motion de censure déjà en gestation.
Dans son discours d’ouverture, le président du Bureau d’âge Christophe Mboso Nkodia explique avoir agi conformément à l’arrêt de la Cour constitutionnelle et invite les députés à plus de responsabilité et de fair-play politique afin de faire sortir le pays de cette crise politique.
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