Assemblée nationale : le FCC s’oppose à la signature d’une nouvelle déclaration d’appartenance politique et demande au bureau d’âge de considérer celle du début de législature

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Le Front commun pour le Congo (FCC) a saisi officiellement lundi 25 janvier, le président du bureau d’âge, Christophe Mboso pour lui signifier que les députés membres de ses regroupements ne signeront pas une nouvelle fois la fiche de déclaration d’appartenance à la majorité ou à l’opposition. Le FCC indique au président du bureau d’âge qu’il s’agit d’une procédure « illégale » en cette période car elle se fait une seule fois en début de législature.

« Les partis et regroupements politiques membres du FCC ainsi que leurs députés ne sauraient accéder à votre demande illégale et vous demandent de ne vous en tenir qu’aux seules déclarations d’appartenance à la majorité ou l’opposition faites au début de la législature dont les copies sont en annexes (cotée de 1 à 50) », peut-on lire dans la correspondance du FCC au président du bureau d’âge, Christophe Mboso.

Les présidents des partis et regroupements politiques qui sont encore jusque-là restés fidèles à Joseph Kabila accusent Christophe Mboso de « violer intentionnellement » la constitution par son appel à signer une nouvelle déclaration d’appartenance politique.  

« Dès lors, l’invitation faite, par votre bureau d’âge, aux députés nationaux de faire, en cours de législature, une déclaration individuelle d’appartenance à la majorité ou à l’opposition, viole intentionnellement la constitution en ses articles 114, 116 et le règlement intérieur de l’Assemblée nationale en ses articles 24 alinéa 4 et 54 alinéas 7 et 8 », dit la correspondance.

Le FCC et ses regroupements ainsi que partis politiques insistent aussi sur le fait que le bureau d’âge « va au-delà des prérogatives » lui reconnues et par le règlement intérieur et même par l’arrêt de la haute cour.

Depuis vendredi, le président du bureau d’âge, Christophe Mboso avait demandé aux députés nationaux de signer la fiche individuelle de la déclaration d’appartenance à la majorité ou à l’opposition. Plusieurs l’ont déjà fait et l’opération est toujours en cours.

M. Mboso expliquait que cette opération était nécessaire pour pouvoir déterminer la répartition des postes au bureau de la chambre basse du parlement. Cette répartition se fait suivant deux critères : le poids politique et la répartition géopolitique.

Actualite.CD/acturdc.com

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