Plus de quarante morts enregistrées ce mercredi 30 août dernier lors de la manifestation organisée par le peuple pour exiger le départ immédiat de la Monusco, des soldats de l’AEC et des organisations internationales. D’après la sénatrice Francine Muyumba, le pays devrait honorer la mémoire de tous ces personnes disparues en organisant une journée de deuil national.
« Les victimes méritent une juste compensation, et nous plaidons en faveur de la proclamation d’un deuil national en mémoire de ces personnes massacrées», a-t-elle déclaré.
La femme cadre du PPRD de Joseph Kabila indique, ensemble avec ses pairs de l’opposition, garder un œil très ouvert sur la situation affreuse qu’a vécu la population de Goma. Pour elle, les auteurs de cette infamie devraient être arrêtés et mis devant leurs responsabilités. « Nous surveillons attentivement la situation à Goma et condamnons avec la plus grande fermeté le massacre orchestré par les éléments de la Garde Républicaine (GR) à l’encontre de civils non armés, cruellement abattus dans une église avant leur manifestation.
Ce qui s’est déroulé à Goma le mercredi 30 août est inacceptable. Nous insistons sur la nécessité que tous les instigateurs, qu’ils soient directs ou indirects, répondent de leurs actes devant la justice», demande t-elle.
A cet effet, Francine Muyumba demande la mise en place d’une enquête devant remettre dans ses droits tout congolais se trouvant d’une manière ou d’une autre concerné par les actes de barbarie de la Garde Républicaine à Goma. Les auteurs directes et indirectes devront être arrêtés et mis en prison, alors que la population victime connaîtra la réparation.
« Nous adressons nos plus sincères condoléances aux familles endeuillées et demandons la réalisation d’enquêtes crédibles et approfondies pour que les coupables soient sévèrement punis.
Il est impératif que tous les citoyens arbitrairement détenus soient libérés immédiatement», souligne t-elle.
A Kinshasa, Félix Tshisekedi est l’un des congolais les plus touchés par la bavure policière à Goma. Le chef de l’État demande l’ouverture d’une enquête devant répartir les responsabilités.
Actu RDC