Les président Angolais João Lourenço et son homologue de la République démocratique du Congo (RDC) Felix Tshisekedi ont abordé, dimanche 05 janvier 2020, l’exploration pétrolière dans la zone d’intérêt commun (ZIC) des deux pays aux larges de l’océan atlantique.
Les deux présidents se sont convenus « que les équipes techniques des deux pays se réuniraient dès que possible pour établir le calendrier d’action nécessaire à la mise en œuvre du projet conjoint », indique un communiqué de la Maison civile du président, rendu public après la rencontre.
Elle a eu lieu à Benguela, une d’importantes villes angolaises. Felix Tshisekedi ne lâche pas face à un Angola qui exploite, seul et illégalement des centaines des milliers de barils du pétrole de la RDC par jour.
Début 2015, Ia société angolaise du pétrole (Sonangol) et la société nationale des hydrocarbures (SONAHYDRO, ex – Cohydro) avaient conclu une série d’accords sur l’exploitation de cette zone d’intérêt commun.
La partie congolaise n’a jamais révélé quoi que ce soit de cet accord qui devrait notamment définir la part de la production qui revient à la RDC.
C’est la deuxième fois en moins d’une année, que Tshisekedi qui disait l’an dernier avoir « besoin des millions de dollars de ce pétrole » pour le financement de la gratuité de l’enseignement primaire, table de ce dossier avec son homologue.
« Il esquive un peu » , avait déclaré Tshisekedi à TV5 Monde et Le Monde,
le 22 septembre 2019 à New York. Officiellement, l a RDC revendique – depuis juin 2003 – un pan de la production des blocs angolais en eaux profondes.
Le 11 mai 2009, le Congo – Kinshasa avait déposé une requête auprès de l’ONU pour obtenir la délimitation de ses frontières maritimes.
Quelques semaines plus tard, la ZIC avait été créée, en application du traité de Montevideo sur le droit de la mer. La ZIC avait décidé d’étendre de 200 miles marins l’étendue du plateau continental de sa côte atlantique, entre l’Angola et sa province de Cabinda.
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