Le ministre du Commerce Extérieur de la RDC, Julien Paluku, a alerté sur la possible présence de farine de maïs contaminée par l’aflatoxine, une substance toxique dangereuse pour la santé humaine et animale, susceptible d’entrer sur le territoire congolais via Kasumbalesa. Face à cette menace, des mesures préventives ont été prises pour protéger la population.
Après avoir été informé de la situation le samedi 24 août 2024, Julien Paluku a immédiatement échangé avec son homologue zambien. À l’issue de cette discussion, il a ordonné au Secrétaire Général au Commerce Extérieur, également Président de la Commission Sanitaire et Phytosanitaire (SPS), de convoquer une réunion d’urgence pour traiter ce dossier.
Une réunion technique s’est tenue dans la nuit du 24 août, regroupant des experts des ministères du Commerce Extérieur, de l’Intérieur et Sécurité, de l’Agriculture, de la Pêche et Elevage, ainsi que des représentants de l’Office Congolais de Contrôle (OCC) et de l’Association des Consommateurs des Produits Vivriers. Cette réunion a confirmé la menace posée par la farine contaminée et a conduit à plusieurs décisions.
Les marques de farine de maïs concernées par cette contamination sont Africa Milling, Roller Meal and Breakfast, Farm Feed Super Dog Meal, Continental Milling, Shabco Milling, Girad Milling, Busu Milling et Star Milling. Le ministre a donc interdit l’entrée sur le territoire national de ces produits, ainsi que leur consommation, commercialisation et distribution sur l’ensemble du territoire congolais. Il a également ordonné le retraçage et le retrait des produits déjà présents dans le circuit commercial national et a annoncé que des sanctions sévères, allant de la saisie à la destruction aux frais des contrevenants, seraient appliquées en cas d’importation frauduleuse de ces produits.
Julien Paluku a insisté sur l’importance du respect de la réglementation sur la circulation des marchandises et a exhorté la population congolaise à éviter toute forme de fraude pour protéger la nation des conséquences désastreuses. Plusieurs responsables, dont le Secrétaire Général au Commerce Extérieur, le Directeur Général des Douanes et Accises, et le Directeur National de l’Hygiène aux Frontières, ont été chargés de l’exécution de ces mesures.
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