Plusieurs Congolais qui ont obtenu leurs cartes d’électeurs à Kinshasa lors de l’opération d’enrôlement constatent que, deux ou trois mois après, les écrits et la photo disparaissent.
L’impression thermique, selon certains techniciens contactés par Media Congo presse, ne résiste pas longtemps. C’est donc un sérieux problème pour plusieurs électeurs qui, sans nul doute, ne pourront plus voter le 20 décembre 2023, car rien ne prouvera que les cartes qu’ils détiennent leur appartiennent.
« Je viens de constater que les écrits sur ma carte d’électeur ne sont plus lisibles, ni ma photo. Heureusement que j’avais tiré des copies après l’avoir obtenue », s’est plaint Trésor M, habitant de Tshangu, qui n’entend pas manquer le rendez-vous historique des urnes.
« J’ai été surpris de voir qu’il n’y a plus aucun écrit sur ma carte. Je crains d’être écarté de la liste des électeurs et des éligibles », a renchéri Cyntiche N, opératrice économique et visiblement candidate à la députation nationale.
La Commission électorale nationale indépendante devra donc revoir cet aspect des choses pour éviter le pire au moment du rendez-vous des urnes. S’il n’est pas tard, il faudra appeler toutes les victimes de la mauvaise impression de ces documents pour leur octroyer d’autres plus résistants, à l’instar des cartes de 2018 sous Corneille Nangaa, qui ont tenu jusqu’en janvier 2023, avant d’être remplacées./mediascongo.net
