Le deuxième vice-président du Sénat, Modeste Bahati Lukwebo, a officiellement réclamé une indemnité de 100 000 dollars au journaliste Gauthier Sey Tshiang pour diffamation.
Cette action survient après que le journaliste a formulé des accusations lors d’une émission de Canal Presse, animée par Ndeko Zulu, dans laquelle il a allégué que les biens de Bahati à l’Est de la République Démocratique du Congo, notamment à Goma et Bukavu, étaient protégés par des forces rebelles. Selon Bahati, ces accusations sont non seulement fausses mais aussi nuisibles à sa réputation et à son image publique.
Cette plainte a suscité un large débat, notamment parmi les défenseurs de la liberté d’expression, qui considèrent la demande d’indemnisation comme disproportionnée. Selon eux, cette démarche n’est pas seulement une réponse à des propos diffamatoires, mais pourrait aussi être perçue comme une tentative de faire taire ceux qui dénoncent les injustices, en particulier concernant la situation politique complexe et les conflits dans l’Est de la RDC.
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