Dans un message adressé aux Congolais ce mercredi 24 août 2022 en rapport avec les violences entre les peuples Yaka et Teke dans le territoire de Kwamouth au Maï-Ndombe, Martin Fayulu affirme que la cohésion nationale, colonne vertébrale de l’unité de la République démocratique du Congo, est gravement menacée.
À l’en croire, au moment où la RDC est agressée par le Rwanda, ce qui se passe à Kwamouth, n’est pas un fait isolé. A coup sûr, soutient Martin Fayulu, il doit participer d’un complot ourdi par les ennemis du pays pour le déstabiliser et, au besoin, provoquer son implosion.
« Aucun Congolais digne de ce nom ne peut l’accepter. Il est donc du devoir de tout un chacun de se mobiliser pour stopper cette poussée divisionniste et protéger l’héritage que nous ont légué nos pères de l’indépendance. C’est ainsi que j’en appelle à la prise de conscience de chacun de nous et au sens de responsabilité qui doit nous caractériser en pareille circonstance pour prendre la mesure du danger existentiel qui guette notre pays », a-t-il indiqué.
Dans la foulée, le président du parti politique Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (ECIDé), appelle tous les Congolais vivant à Kwamouth au calme.
« Je sais que les Yaka et les Teke sont un même peuple et ont toujours vécu en parfaite harmonie. Les actes affreux qui s’y commettent aujourd’hui ne font pas partie de notre culture. C’est pourquoi, j’exhorte tous les Congolais à la vigilance et, surtout, à ne point céder à une quelconque instrumentalisation ou manipulation qui mettrait en mal la concorde nationale. Nous devons absolument combattre le démon de la division. Et, en aucun cas, il ne doit triompher sur la cohésion de la grande famille congolaise », a-t-il martelé.
Par ailleurs, Martin Fayulu dit clamer haut et fort : “Congo Ekolo Moko!” (Congo, un pays uni et indivisible!), en écho à l’hymne national qui doit résonner et vibrer à l’intérieur de chacun des Congolais.
Pour rappel, 7 personnes ont été tuées le 18 août dernier au cours de nouveaux affrontements entre les membres des communautés Yaka et Teke à Kwamouth. Les incidents ont eu lieu dans les villages Liduma et Miboro où plusieurs maisons ont été aussi incendiées, selon la société civile.
À noter que la cause de ce conflit au départ a été le désaccord sur les redevances coutumières, notamment sur la quantité de tribut à verser aux autorités locales (Teke) par les non originaires (Yaka).
7sur7.cd