Micros et caméras en place dans la salle de réunion de son bureau dont les murs sont recouverts de photos de lui aux côtés du président de la République.
Tout est en place pour la conférence de presse et les quelques journalistes triés sur le volet s’impatientent.
Juste à côté, dans l’autre pièce, Vidiye Tshimanga est collé au téléphone et répond aux nombreux coups de fil.
Deux heures plus tard, la conférence de presse est annulée, à la place un communiqué laconique est distribué.
Dans ce document, il dénonce je cite un « grossier montage et des calomnies qui ont porté atteinte à sa dignité et à celle du Chef de l’État ». Il soutient que ses propos ont été détournés.
Le désormais ex-conseiller en stratégie du Chef de l’Etat dit que la décision de déposer sa démission a été mûrement réfléchie.
Il se dit toujours innocent et justifie son choix par le souci, dit-il, de préserver la dignité de la fonction du Chef de l’Etat et sa confiance placée en sa personne.
Il se considère comme une victime étant donné que, selon lui, c’est Félix Tshisekedi serait visé.
Le choix de démissionner, ajoute-t-il, s’explique aussi par le besoin d’avoir toute la liberté de dénoncer et de lever le voile sur les commanditaires « de cette machination ». Il promet de démontrer, preuves à l’appui, qu’il est victime d’une manipulation.
Entretemps, des acteurs de la société civile exigent une enquête judiciaire plus vaste qui viserait tout l’entourage du Chef de l’Etat congolais.
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