La proposition de loi du candidat malheureux à la présidentielle de 2018 continue à faire parler d’elle. Après le parti politique Ensemble de Moïse Katumbi, la plateforme Lamuka avec Muzito et Fayulu et tant d’autres, c’est le tour de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social de réagir. le parti présidentiel a, par l’entremise de son Secrétaire Général, Augustin Kabuya couper court à ce débat. Il se dit tellement préoccupé par les élections de 2023 et non à un débat basé sur la nationalité pour être présidentiable à la future élection présidentielle.
Selon cette proposition de Noël Tshiani, ne peut être candidat au poste de président de la République que le congolais qui est né de père et de mère congolais. Cette initiative divise la classe politique, la société civile mais aussi les forces vives.
Certains camps se voient directement ou indirectement ciblés par cette idée et n’hésitent de dénoncer une main noire du parti présidentiel pour barrer la route à d’autres candidats potentiels.
Contacté à ce sujet, Augustin Kabuya, la deuxième personnalité du parti présidentiel et la bouche autorisée a affirmé haut et fort que son parti n’est pas intéressé par ce débat.
Il a ajouté que ce n’est pas parce que c’est l’UDPS dirige le pays qu’elle va empêcher à tout congolais de réfléchir. Cela n’est pas l’objectif de son parti. «Au moment où nous à l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, on ne dit rien, eux cherchent toujours à nous impliquer dans ce débat là. L’Udps n’est pas concernée et intéressée par ce débat», a déclaré Augustin Kabuya.
Avec un sourire rassurant, l’infatigable Secrétaire Général de l’Udps appelle les principaux débateurs sur ce sujet à ne pas impliquer l’Udps. « Nous disons que ceci n’est pas d’actualité pour nous. Ce qui nous préoccupe c’est d’aller aux élections en 2023 et c’est ce qui est prioritaire. Pour le reste, les gens peuvent se tirer dessus, dire des choses, c’est leur droit », insiste-t-il.
Il faut rappeler que selon la Constitution de la RDC en son article 10, ‘’la nationalité congolaise est soit d’origine, soit d’acquisition’’. Et de poursuivre qu’elle est d’origine si l’un ou les deux parents sont congolais. Cette proposition n’est pas encore au niveau du parlement, c’est son initiateur qui continue à y travailler avant qu’il la remette à un député pour sa présentation devant les élus du peuple.
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