Les membres du clergé du diocèse d’Uvira ont adressé un message de soutien mercredi 18 novembre à leur évêque, Monseigneur Joseph-Sébastien Muyengo, objet de menaces de mort depuis sa sortie médiatique sur le dossier de la commune rurale de Minembwe. Ces menaces de mort et des intimidations sont proférées à travers les médias, les réseaux sociaux et en public, selon les mêmes sources.
D’après ce message de soutien lancé à la suite d’une assemblée générale organisée dimanche dernier, les membres du clergé du diocèse d’Uvira exhortent les fidèles chrétiens et plus particulièrement ceux de la communauté Banyamulenge, à ne pas céder à la manipulation politicienne.
Ils les invitent à s’aligner derrière l’évêque pour défendre la vérité et repousser le plus loin possible les ténèbres et les antivaleurs de ce monde.
« Excellence Monseigneur notre évêque, nous avons lu avec beaucoup d’intérêt votre déclaration qui a dévoilé en face du monde le complot contre notre nation. Votre dernier point de presse sur la commune rurale de Minembwe a fait tomber le mythe du silence autour d’une question aussi sensible portant sur la sécurité de la République et l’intégrité du pays. Nous avons suivi attentivement toutes les intimidations et menaces vous adressées par des personnes mal intentionnées qui conspirent contre la république et conjurent contre la population congolaise. Nous ne pouvons ne pas saluer votre courage prophétique qui vous a porté à dire tout haut ce que la plupart disent tout bas, par peur de mourir ou tout simplement par complicité avec le mal. Nous soutenons vos efforts de pacification de notre espace diocésain et vous encourageons d’avancer au large, DUC IN ALTUM », a déclaré l’animateur principal du clergé diocésain d’Uvira, Abbé Joseph Mulonda.
Le clergé diocésain d’Uvira a également appelé le gouvernement à être responsable :
« Nous adressons à notre gouvernement congolais et l’invitons à prendre ses responsabilités pour assurer et promouvoir la cohabitation pacifique et harmonieuse de tous les groupes ethniques selon ce que prévoit la constitution de la République en son article 51 en tenant compte des uns et des autres. »
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