Le Commissaire Dvisionnaire de la police Ville province de Kinshasa, le Général Sylvano Kasongo a présenté jeudi 26 août dernier au gouverneur Ngobila, 20 personnes qui étaient interpellées dont 12 hommes et 8 femmes, ainsi que 78 consommateurs dont 68 hommes et 10 femmes, attrapés en flagrance dans l’utilisation et consommation de la drogue « Bombé ».
Pour l’association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ), la police devrait respecter les droits humains dans le processus de traque de personnes suspectes dans la commercialisation et consommation de ces produits toxiques et exiger une analyse de l’Office congolais de contrôle (OCC) des échantillons saisis.
« J’appelle la justice
au respect des droits de 3 tunisiens et un congolais arrêtés et accusés de “fourniture de substances utilisées dans la fabrication de la drogue “BOMBE”. La Justice devra d’abord faire analyser par l’OCC les échantillons de filtres céramiques saisis. » indique Georges Kapiamba, Président National de cette organisation.
À l’en croire, les experts de la médecine devront être associés, car pour lui il faut éviter une confusion entre une activité légale de détention et exportation des filtres céramiques avec celle de la fabrication de la drogue BOMBE.
« Les experts scientifiques anti drogue de l’Hopital CMK ou DIAMANT devront être associés au travail de l’OCC. Car, il faut éviter toute amalgame entre une activité légale de détention et exportation des filtres céramiques avec celle de la fabrication de la drogue BOMBE » renchérit-il.
Pour le Gouverneur de la ville province de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka,
il est temps pour finir avec cette pratique, tout en rassurant que toutes les personnes interpellées seront transférées devant la justice et les coupables seront transférés à Kaniama Kasese.
24h.cd