L’affaire 500 jeeps pour les députés nationaux ne cesse d’enflammer la classe politique congolaise, et surtout l’opposition qui ne veut pas en entendre parler ne serait ce qu’en rêve.
Le professeur des Universités et cadre du Front Commun pour le Congo (FCC), Néhémie Mwilanya a, dans un tweet ce lundi 21 juin qualifié le fait de violation par L’Union Sacrée de la Nation des devoirs essentiels de sa charge. Il juge le fait d’une manipulation politicienne et d’une pure corruption.
Pour Néhémie Mwilanya, Félix Tshisekedi et son équipe veulent son entrain de déroger à leurs charges. Ils veulent acheter la vraie majorité issue des processus démocratiques. Ces jeeps sont une manoeuvre politicienne de L’Union Sacrée et rien de surprenant si cela vient d’eux.
« Affaire 500 jeeps: C’est une forfaiture signée Union Sacrée, en récompense à une manoeuvre politicienne: “Enterrer la majorité issue des urnes ”(…)» a tweeté Néhémie Mwilanya.
Parlant de l’Etat de droit, le secrétaire général du Parti Pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), estime qu’on ne combat pas la corruption par la corruption. Si Félix Tshisekedi veut réellement établir un État de droit, qu’il pose la fondation d’une justice impartiale et distributive en lieu et place de ce système de corruption qu’il a inauguré.
« (…) On ne peut prétendre lutter contre la corruption par la corruption», a rajouté Néhémie Mwilanya.
Alors que les tensions sont dans les extrêmes de toute part, Néhémie Mwilanya se dit n’être pas concerné par cette scène hollywoodienne magnifiquement montée par l’Union Sacrée. Le professeur ne veut rien savoir là dessus et estime que dans un contexte comme celui-ci, les jeeps sont une pure corruption.
« (…) Non. Je ne me sens pas concerné» a conclu Néhémie Mwilanya.
Il faut retenir que le député national, Jean-Baptiste Kasekwa de L’Ecidé de Martin Fayulu a rejeté ce cadeau. Il a estimé judicieux de n’est pas prendre un bien qui trahi les attentes du peuple Congolais.
Gaël Hombo
