Affaire 500 jeeps : Lusha dénonce la corruption et exige la vente publique de ces véhicules

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Le mouvement lutte pour le changement (LUSHA) a, dans un communiqué dont une copie est parvenue à la rédaction de acturdc.com ce jeudi 24 juin, déploré un comportement anti-patriotique dans le chef des dirigeants de la République. La lusha est contre ces pratiques mafieuses de corruption, d’achat de conscience et appelle à revendre publiquement ces véhicules.

Le mouvement lutte pour le changement juge anormal que Félix Tshisekedi offre des cadeaux aux hommes ayant un train de vie très confortable. Le président de la République serait dans cette affaire entrain de trahir la vision du vice-président de l’Assemblée Nationale, Jean Marc Kabund, à réduire le train de vie des institutions dont le fonctionnement consomme déjà plus de 70% du budget de L’Etat. La gestion saine de la chose publique est pris en otage par le souci permanent de demeurer au pouvoir.

Pour le mouvement lutte pour le changement (LUSHA), l’état congolais a beaucoup de difficultés à résoudre actuellement pour faire un don de cette nature aux hommes les mieux payés du Congo. Alors que la 3ème vague de la Covid 19 est entrain de prendre de l’ascenseur, le président devrait mettre cet argent dans la lutte contre le coronavirus, au conflits interéthniques dans la pays, à l’éradication de groupes armés à L’Est de la République et de la pauvreté aigue dans le pays. Il estime qu’il y a certains secteurs d’activités très importants pour la vie sociale qui manquent des financements, et dans un contexte social comme celui-ci, le temps n’est pas au fanatisme politique.

La lusha appelle L’Assemblée Nationale et le gouvernement de procéder à la vente publique de ces véhicules et de verser l’argent dans les secteurs d’intérêts publics et directs pour la population. Ce geste sera un moyen de prouver au citoyen primaire qu’ils sont là pour servir et non se servir. Tout en félicitant les députés nationaux qui ce sont mis à l’écart de cet acte ignoble.

Pour conclure, le mouvement lutte pour le changement demande à l’IGF de s’enquérir de la situation, de vérifier si les procédures de contrat des marchés publics ont été respectées et de repartir les responsabilités. A Félix Tshisekedi, la LUCHA conseil de respecter la constitution en ne prenant pas en otage L’Assemblée Nationale qui est une institution à part entière.

Gaël Hombo

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