président a.i de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), Jean-Marc Kabund, s’est exprimé ce vendredi 12 novembre 2021 au sujet des différentes chansons d’éveil de conscience qui font le buzz depuis plusieurs jours maintenant à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo.
C’était à l’occasion de la Journée de la Base organisée ce jour devant le siège de l’UDPS situé dans la commune de Limete à Kinshasa. Devant des centaines de militants de son parti, Jean-Marc Kabund a affirmé que toutes ces chansons sont une preuve qu’avec Félix Tshisekedi les droits de l’homme sont respectés. Il a rappelé qu’à l’époque de Joseph Kabila, ces jeunes artistes auraient sûrement été inquiétés, y compris les membres de leurs familles respectives, à cause de ces chansons.
« Est-ce-que dans le passé ils chantaient de telles chansons ? Tu chantes cette chanson et tu restes dans ce pays ? Toi et ta famille vous allez disparaître. Aujourd’hui, on voit même dans les réseaux sociaux les gens faire du bruit à propos des chansons », a dit Jean-Marc Kabund.
Dans la foulée, le président a.i de l’UDPS a rassuré que le parti présidentiel accepte toutes ces chansons et encourage d’ailleurs leurs auteurs à continuer ainsi.
« Nous acceptons ces chansons. Qu’ils chantent comme ils veulent. Nous, nous ne faisons que travailler », a renchéri Jean-Marc Kabund.
En outre, le président a.i de l’UDPS a indiqué qu’ils sont même prêts à payer les frais des studios en cas de nécessité pour que ces artistes enregistrent d’autres chansons de ce genre.
« S’ils ont aussi besoin de l’argent pour le studio, nous pouvons les aider, pour qu’ils chantent encore plus », a conclu le président a.i de l’UDPS.
Il sied de signaler par ailleurs que cette sortie de Jean-Marc Kabund intervient au moment où plusieurs artistes Congolais ont sorti des chansons d’éveil de conscience, dans lesquelles ils critiquent sévèrement la gestion du pays par le régime du président Tshisekedi.
C’est notamment les cas du groupe MPR avec leur chanson « Nini To Sali Te » et le rappeur Bob Elvis avec son tube « Letttre à Ya Tshitshi ». Ces chansons avaient même été interdites de diffusion dans les médias locaux par la Commission de Censure, avant que la ministre de la Justice ordonne la levée de cette mesure qu’elle a jugée illégale.
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