Acquittement de Kamerhe et consorts: où sont passés les millions de dollars détournés ? IGF et justice congolaise : entre doute et crédibilité

L’épineux dossier relatif au procès dit des 100 jours ayant défrayé la chronique à une récente période, ne cesse de soulever des polémiques quant à son issu que d’aucuns qualifient de rocambolesque. Tous les présumés coupables, mieux détourneurs des fonds destinés à la construction des sauts-de-mouton et aux logements des militaires au camp Tshatshi, ont été fraichement relaxé de manière que l’on connaît, faute des preuves sur l’accusation portée contre eux.

Pourtant, le juge Yanyi, pour ne pas le citer, a même laissé sa peau, pour avoir voulu juger des « intouchables ». Mais qu’à cela ne tienne, le procès avait poursuivi son bonhomme de chemin jusqu’à la condamnation des personnes soupçonnées d’avoir trempé dans la magouille de millions de dollars américains débloqués pour la réalisation du programme de 100 jours de prestation du Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi à la tête du pays.

Malheureusement et contre toute attente, la décision de la Cour de cassation est tombée comme un couperet lundi 11 avril 2022, pour annuler celle de la Cour d’Appel ayant condamné le président national de l’UNC (Union pour la nation congolaise) à 13 ans des travaux forcés ainsi que ses co-accusés Sammih Jammal, Jeannot Muhima… Pendant ce temps, Vital Kamerhe l’un des principaux accusés, se trouvait en soins de santé en Europe. Curieusement, c’est après la décision de la Cour de cassation que sa santé s’est vite améliorée. Preuve qu’il est revenu rapidement à Kinshasa pour venir savourer la décision prouvant son innocence. Et à travers lui, tous les condamnés ont été libérés, faute des preuves./mediascongo.net
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