35ème Sommet de l’UA : Fayulu monte au créneau pour accuser Tshisekedi

Martin Fayulu Madidi, acteur politique de la République Démocratique du Congo a, dans une lettre adressée aux Chefs d’États et de gouvernements participants au 35ème Sommet de l’Union Africaine à Addis-Abeba, accusé le président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo d’être l’auteur du chao poste-électoral en RDC et qu’il tenterait d’instaurer une dictature sans non dans le pays.

« Le coup d’État en douceur (hold-up électoral) intervenu après les élections de décembre 2018 en RDC, a produit des disfonctionnements institutionnels et des pratiques qui ont sévèrement secoué l’ordre constitutionnel», peut-on lire dans cette lettre.

Pour renforcer le clou, Martin Fayulu Madidi souligne quelques situations alarmantes, tout en espérant que l’Union Africaine contribuera à trouver des vrais solutions :

Il est question de :

  1. L’instauration d’un système dictatorial en violation de la constitution, et de l’instrumentalisation du pouvoir judiciaire ;
  2. La tentative d’instaurer un système de parti unique en créant «l’union sacrée;
  3. La détermination de M. Tshisekedi à contrôler les deux principales institutions concernées par le processus électoral en RDC, à savoir : La commission électorale nationale indépendante (CENI) et la Cour constitutionnelle, dont l’indépendance et l’intégrité ont été souillées par le régime en place ;
  4. La proclamation de l’état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et Ituri, sans planification ni programmation et ses multiples prorogations en violation de la Constitution ;
  5. La signature par M. Tshisekedi, de divers accords avec certains pays voisins, notamment l’Ouganda et le Rwanda, en violation de la constitution ;
  6. L’instrumentalisation du tribalisme, qui mine la cohésion nationale et le développement équitable.

En conclusion, M. Fayulu «sollicite auprès de l’Union Africaine de s’investir pour mettre en place un cadre de discussion entre les parties prenantes afin d’adopter des réformes électorales consensuelles et créer un environnement véritablement propice à la tenue des élections libres, justes, impartiales, et apaisées en 2023».

Gaël Hombo/acturdc.com

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